Accumulator Posté(e) le 17 octobre 2004 Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 Voila j ai le sujet " suis je le mieux placé pour savoir ce que je suis ", et je me demande si mon plan est bon; I La conscience fruit de la connaissance de soi II Le problème de la conscience III Le moi comme reflet des autres J ai fini ma dissert et si quelqu un pourrait la lire et me dire si c est bien ca serait coool merci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 17 octobre 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 Bonjour, je n'avais pas vu ton sujet. tu dois avoir la reponse. Qu'est ce que ta prof a pense de ton plan? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Accumulator Posté(e) le 17 octobre 2004 Auteur Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 bah je sais pas encore, vu que il faut que je le rende la semaine prochaine! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 17 octobre 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 une piste La connaissance de soi n'est pas une donnée immédiate de la conscience; mais faut-il pour autant y renoncer ? "suis-je le mieux placé? 1. même s'il est difficile de se connaître soi-même, nous nous connaissons certainement mieux que personne. 2. il ne faut pas négliger la possibilité que nous ne serions pas seuls à nous connaître vraiment, qu'il peut y avoir d'autres places, en dehors de nous-mêmes, celles tenues par autrui. Les autres, en tant que conscience, ne pourraient-ils pas, eux aussi, avoir accès à ce que nous sommes et donc nous connaître aussi bien si ce n'est mieux que nous ? Mais, entre notre point de vue sur nous-mêmes et celui d'autrui, lequel est le meilleur? apres tout pour ce connaitre, il faut une certaine distance. Quelle et la meilleure distance? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Accumulator Posté(e) le 17 octobre 2004 Auteur Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 en fait je veux montrer que justement autrui nous connait mieux que nous même parce que la conscience n'est pas individuelle mais universelle. Enfin voila ma troisieme partie: Autrui est peut-être beaucoup mieux capable de me connaître que je ne le suis moi-même. Ma "place" en effet est dans la position de l'objet connu et immédiatement on peut se demander si on peut à la fois être juge et parti en la matière. Un criminel n'a pas le droit de prononcer un jugement sur son propre cas, il serait trop partial, il faut un juge impartial capable de reconnaître mieux où sont les torts de chacun. C’est le principe même de la justice, le « je » est foncièrement incapable de se juger lui-même, il a besoin d’un avocat, d’un juge… De même, la psychanalyse, la psychologie, l’astrologie répondent également à une certaine impuissance du « moi », qui est incapable de se définir. En réalité, ce n’est pas une conscience individuelle que nous possédons, mais une conscience de classe ("Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience." Marx, L'Idéologie allemande.). C'est-à-dire que notre comportement, notre style de vie, nos vies, tout est fortement influencé par la société de masse. Le « moi » est donc inexistant, et n’est qu’un « moi » parmi d’autres. Certes, nous avons notre identité propre, mais tellement influencée par les autres que finalement le « moi » a tendance à s’effacer au profit du « nous ». Pascal, dans ses Pensées, prend l’exemple d’un homme qui observe passer les passants dans la rue. Si je passe par là, pourrais je dire que c’est « moi » qu’il regardait ? Non, car il ne pensait pas à moi en particulier. De même, si on m’aime pour mon intelligence, ce n’est pas « moi » qu’on aime, c’est mon intelligence, ma qualité. ( « On n’aime personne, mais seulement des qualités » ). Dire « je suis français », c’est se donner une identité par une définition culturelle. C'est marquer l'individualité qui me caractérise et m'identifier à une culture dont je suis fier, tout en m’opposant à d’autres. L'ennui, c'est que c'est une réponse très vague. Elle convient à des milliers d'autres être humains français comme moi. Dire "je suis un élève de terminale", ou "je suis un étudiant", c'est aussi se donner une définition par le rôle auquel nous nous identifions. C'est une manière de mettre en avant mes droits, de me présenter devant un autre, de me distinguer de lui d'arborer une certaine identité. Par exemple, lorsqu’on pose la question à quelqu’un « qui es tu ? ». Il va répondre « Je suis Marcel Dupont ». Mais le nom ne dit pas grand chose. C'est une étiquette posée pour identifier une personne. Il ne suffit pas de connaître son nom pour savoir qui on est ! Dire je suis "garçon de café", "joueur de tennis", musicien" ne m'en apprend rien. C'est une définition qui ne fait que préciser ce qui constitue mon travail , une de mes passions ou un de mes divertissements. Mais mon travail , mes passions, mes divertissements, ce n’est pas moi. Le travail me donne une identité, mais qui est aussi relative que mon appartenance à un peuple. Je peux m'identifier à ce que je fais, mais il reste que je ne suis pas ce que je fais. J'ai un travail, je ne suis pas mon travail. Je suis différent du personnage que les autres voient en moi et qui n'est pas moi. La définition « je suis mon corps » semblerait plus exacte, qui ne s’identifie pas à son corps ? Dire « je suis mon corps » suppose non pas que j'ai un corps, mais que je suis mon corps. Mais alors si cette définition semble la plus appropriée pour définir le « moi », cela voudrait dire que autrui est mieux placé que « moi » pour définir qui je suis ; en effet, autrui nous voit tous les jours, en 3 dimensions, tandis que « le moi » ne peut se voir que dans un miroir, dans un laps de temps limite. Un enfant ne peut pas dire « moi », car tout ce qu’il a fait lui a été dicté par sa mère. Il n’a fait que suivre l’enseignement maternel. C’est elle qui est la mieux placée pour savoir ce qu’est son enfant. Même un orphelin suit l’enseignement d’autres personnes mieux placées que lui pour le guider. "L'homme est pour lui même simultanément Je et Tu. S'il peut se mettre à la place de l'autre, c'est précisément parce qu'il a pour objet, non pas son individualité, mais son espèce, son essence." Feuerbach, (L'Essence du christianisme) Les qualités, les défauts font partie intégrale de la conscience. Or, le « moi » est très loin de connaître ses propres défauts et qualités, en raison du manque de distance et d’objectivité ( comme nous l’avons vu dans la 2eme partie ). C’est pourquoi les proches seront souvent les plus à même de dire quelles sont les qualités et les défauts d’une personne. Or, dire les qualités et les défauts, c’est déjà discerner l’âme. C’est ainsi, qu’à force de fréquenter une personne, on saura comment elle réagira, comment elle se comportera, sans que cette personne même ne puisse le savoir elle-même. "Ainsi la honte est honte de soi devant autrui; ces deux structures sont inséparables. Mais du même coup, j'ai besoin d'autrui pour saisir à plein toutes les structures de mon être, le Pour-soi renvoie au Pour-autrui." Sartre, (l'tre et le Néant). Ainsi, autrui semble bien plus apte à nous définir que le « moi » qui a montré sa faillite à se définir. voila c est long mais dis moi ce que t en penses s il te plat! 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E-Bahut sansid3 Posté(e) le 17 octobre 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 en effet, autrui nous voit tous les jours, en 3 dimensions, tandis que « le moi » ne peut se voir que dans un miroir, dans un laps de temps limite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Accumulator Posté(e) le 17 octobre 2004 Auteur Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 merci beaucoup tu m'es d'une aide précieuse. Tu voudrais pas lire les deux premières parties pendant que tu y est si ça te dérange pas, parce que elles me semblent mauvaises : > Suis-je le mieux placé pour savoir ce que je suis ? La conscience est une chose propre à l’être humain. Toute notre vie est marquée par la conscience ; lorsque je dis « j’ai froid », je prends conscience qu’il fait froid. Mais plus généralement, la conscience peut signifier connaissance, réflexion ; je peux ainsi prendre conscience de mes limites intellectuelles, de mes mensonges, etc. Il semble donc que la conscience soit un privilège certain, puisque même si je ne connais pas le monde extérieur, je peux prendre conscience de moi-même sans difficulté apparente, grâce à l’introspection. Mais est-ce vraiment le cas ? Les philosophes furent les premiers à affirmer que l’homme ne connaîtrait en réalité qu’une petite partie de soi-même. Cela n’empêche pas que l’homme semble être le mieux placé pour se connaître soi-même, même s’il ne se connaît pas parfaitement. Pourtant, on peut penser que d’autres personnes pourraient être plus aptes à nous connaître que nous-mêmes, du fait qu’elles nous fréquentent en permanence. Cela induirait que nous serions privés de notre volonté propre, puisque d’autres personnes pourraient mieux nous juger que nous mêmes. Sur quoi s’appuie un tel jugement paradoxal ? Comment pourrais je être étranger à moi-même, et que d’autres personnes, des étrangers, des proches puissent me connaître mieux que nous ? [ I ] – La conscience, fruit de la connaissance de soi On rappelle souvent que l’attitude socratique se résume à la formule « Connais toi toi-même ». Elle implique ainsi une certaine introspection sur soi-même, sur ce que l’on est, et semble indiquer qu’il faut placer toute son attention sur soi, et non pas sur les autres. Cette formule sera d’ailleurs le mot d’ordre de tous les philosophes au cours des siècles. Pourtant, nous sommes bien placés pour savoir ce que nous sommes ; le « je », malgré tout son mystère, reste propre à chacun de nous. Il est notre propre identité, chaque « je » relève une identité. D’ailleurs, le « je » est lui-même toujours sujet. « Je » mange, et personne d’autre ne peut l’affirmer. C’est sur ce principe que se base la pensée cartésienne, avec la célèbre formule « cogito ergo sum ». A partir du moment où l’on pense, on existe, et quiconque affirmerait le contraire serait dans le faux, car la pensée est le propre de l’identité humaine. Qui d’autre peut savoir ce que nous pensons ? A ce titre, les animaux, ne pensant pas, ne sont pas. La pensée est au fond de nous même, et c’est pourquoi les entités pensantes sont bien les mieux placées pour savoir qui elles sont. Selon le principe même de la conscience, qui est dualiste, toute conscience de quelque chose est donc en même temps conscience de soi. Lorsqu’on fait du sport, on a conscience de faire du sport, mais également d’être celui qui fait du sport. C’est ce qu’on appelle la fonction logique de la conscience. Seul le « moi » conscient peut savoir ce qu’il est. C’est le propre de la conscience que de me donner la possibilité de savoir ce que je pense, ce que je fais et ce que je suis. Or, Hegel prouva dans l’Esthétique que justement les animaux, qui n’ont pas de conscience, ne savent pas ce qu’ils sont. Ainsi, seul les individus conscients sont les mieux placés pour savoir ce qu’ils sont. « Nul n’est plus proche que moi-même », disait Saint Augustin, au sens ou d’ordinaire, l’homme s’identifie essentiellement à sa conscience : il est sa conscience. Or, selon Descartes, la conscience de soi est absolument une connaissance de soi. En conséquence, puisque le « moi » est conscient de lui-même, il est maître de ses pensées, et donc de sa volonté, et donc de sa personne. Ainsi, on connaît ses phobies, on connaît ses limites ( un homme freluquet n’ira pas conquérir l’Everest ), on est conscient de ce qu’on est. Dire qu’autrui nous connaît mieux que nous même serait ainsi faux. Sartre disait : « l’enfer c’est les autres », en fait, il partait du principe que l’autre nous jugeait seulement sur l’image que nous donnions de nous, or l’image que l’on donne est extérieure et ne reflète pas forcément notre personnalité. Or autrui,nous enferme dans cette image et nous en rend finalement prisonnier, c’est pourquoi par là autrui devient un ennemi à notre liberté, mais en plus prend une image fausse de nous ; donc d’après l’analyse de Sartre, autrui est loin d’être celui qui nous décriera le mieux, car il partira sur un constat faux, duquel on essaiera de se démarquer, mais souvent avec difficulté ; cela nous fait réfléchir à l’image que l’on donne de nous, représente –t-elle ce que nous sommes ? Cette affirmation cartésienne, la seule d’ailleurs, fut vivement critiquée et remise en question plus tard. Car, comment expliquer l’inconscient ? N’est-ce pas simpliste de ne s’appuyer que sur le cogito, ce qui mènerait à dire que l’inconscience n’est pas connaissance de soi ? [ II ] – le problème de la conscience Le moi, si Descartes tente de le définir, est proprement indéfinissable. Pour Hume, le « moi » est inaccessible. On ne peut avoir conscience du « moi », ce serait pour lui la perception qui ferait le moi. Ainsi, il n’y aurait pas de « moi » en tant que tel. Le « moi » ne serait qu’un mot ou une idée. La conscience de soi n’est absolument pas une connaissance de soi, puisque je ne peux pas accéder au soi et qu’il n’existe pas. Théorie que reprendra Nietzsche par la suite, le « moi » n’est qu’une illusion ; Nietzsche l’explique par le fait qu’on ne maîtrise pas ses pensées ; « une pensée vient quand elle veut, « et non quand je veux »., il y a de la pensée, mais il est beaucoup plus contestable que « je » pense, « c’est une interprétation » liée au désir de vouloir être le seul à penser ce qu’on pense. Or, s’il existe une conscience qui nous fait penser sans que l’on soit maître de cette pensée ( le « ça » selon Nietzsche ), cela voudrait dire que le « je » n’est pas le mieux placé pour savoir ce qu’il est. Quelque chose d’autre, qui pense, est capable de maîtriser nos pensées. Il y a une continuité entre conscience et inconscience. Nos pensées, nos sentiments ne sont pas conscients, c’est la théorie des aperceptions de Leibnitz. En effet, la perception n’est que le fruit de plusieurs pensées inconscientes additionnées. Or, l’inconscience n’est pas connaissance de soi, puisque par définition c’est quelque chose dont on n’a pas conscience. L’inconscience est le principal aveu de faiblesse de l’homme, qui n’est pas maître de ses pensées, et n’est ainsi pas le mieux placé pour savoir ce qu’il est. D’ailleurs, étymologiquement, conscience vient du latin « cum scienta », qui veut dire avec connaissance et savoir. Ainsi, ne pas avoir conscience, c’est ne pas savoir, ne pas se connaître. Le problème principal est au niveau de l’identité : nous sommes en effet des êtres en constant devenir, chaque décision prise modifie notre identité, donc nous ne pouvons jamais dire réellement quelle est notre identité puisque celle-ci n’est pas figée. Lorsque Julien Sorel, dans le Rouge et le Noir, n’est qu’un petit charpentier, il est radicalement différent de celui qui va devenir marquis de Mole. Difficile ainsi de se forger une identité, et de dire réellement qui l’on est. Et de toute manière, en partant du principe que l’on se connaît bien, on est dans l’erreur, car, comme l’a montré Freud, une grande partie de notre conscience nous est inconnue ( comparaison avec un iceberg ) .La raison principale de ceux qui affirment qu’ils sont parfaitement maîtres de leur conscience, c’est leur arrogance, leur superstition ( que Nietzsche appellera « la superstition des logiciens » ). Il est toujours très difficile pour un humain d’admettre qu’il n’est pas le mieux placé pour savoir qui il est. Ainsi, demandez à un humain de se définir : il glorifiera son image, donnera l’impression de quelqu’un de grand, et se surestimera ( ou alors se sous estimera même ). Cela va de soi pour n’importe qui, même le plus stupide qui soit affirmera qu’il est intelligent. Ainsi, le jugement de soi n’a aucune valeur, car il n’est simplement pas honnête, et surtout pas du tout subjectif. . "... je me connais seulement tel que je m'apparais à moi même. La conscience de soi même n'est donc pas encore, il s'en faut une connaissance de soi même" Kant, (Critique de la raison pure). L’exemple le plus flagrant est le mensonge ; l’être humain est le seul capable de se mentir à soi-même, lorsque le « ça » trompe le « moi ». Il ne se connaît donc pas bien, il n’est pas capable d’éliminer tous ses vices ( mensonges, violence ), alors qu’il en est conscient. Si il se connaissait vraiment bien, il saurait alors comment contrôler ses vices. "le moi, voilà le point noir de la conscience". Schopenhauer, (Le Monde comme volonté et représentation) Mais alors, si le « moi » n’est pas le mieux placé pour savoir ce qu’il est, qui alors ? Bon j comprendrais si tu as pas eu le courage de tout lire!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 17 octobre 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 ail ail ail je pense donc j'existe ne signifie pas si je ne pense pas, je n'existe pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Accumulator Posté(e) le 17 octobre 2004 Auteur Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 ail ail ail comme tu dis; là je suis perdu; ma copie est elle si mauvaise que ça? Je ne vois pas ou sont les défauts; tu veux dire que je suis trop catégorique dans ma façon de dire les choses? Mais alors que dois je faire? Ajouter de nouveaux arguments? En supprimer d'autres? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 17 octobre 2004 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 le ail ail ail, c'est pour une phrase specifique: les animaux ne pensent pas, donc ils n'existent pas! je t'ai explique ce que je pense etre ton erreur! non au contraire, je trouve que tu te debrouilles bien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Accumulator Posté(e) le 17 octobre 2004 Auteur Signaler Share Posté(e) le 17 octobre 2004 bon alors merci beaucoup. A bientot pour le résultat de la dissert, c est à dire le jour de la rentrée! encore merci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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