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les fameuses figures de styles...!


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Bonsoir, je viens vers vous en cette fin d'après-midi pour demander aux personnes qui le veulent de corriger mes éventuels tromperies en matière de figures de styles.

Si ce genre de questions n'est pas permise sur le site dites le moi simplement et j’enlèverais ce sujet si possibilité, il y a. 

Bref, je suis en terminal STAV, et j'ai un CCF commun en ESC et en Français. Il s'agit d'étudier un livre et un film sur le même thème : ici, la rupture avec le conformisme. Le livre est "L'homme qui voulait vivre sa vie" de KENNEDY,  (Into the wild pour le film) j'ai donc sélectionné un passage qui répondait au mieux à notre problématique. Pour l’analyser j'ai utilisé, entres autres, les figures de styles. 

Voici celles que j'ai sélectionné pour aller avec certain passage du passage du livre : 

personnification : "l'appel impérieux de vide qui s'étalait à l'infini" 

chiasme : "nous ne cessons de rêver d'une existence plus libre, tout en nous enferrant, de plus en plus dans les obligations, les pièges domestiques. "

accumulation : la carrière, la maison, les scrupules parentaux, les dettes. 

hyperbole : la rage au cœur, le désir de vengeances aux tripes.

"Un cul de sac domestique" : cette expression rejoint-elle une figure de style ? Litote ? 

Voici le texte si vous souhaitez vous amuser à en trouver d'autres, ou pour simplement lire ce jolie passage qui en dit beaucoup sur la société. 

Je m'excuse par avance des éventuels fautes d’orthographes.. Si cela vous pique vraiment trop les yeux, dites vous que l'erreur est humaine ! ^^ 

Excellente fin de journée à tous et merci par avances au correctrices/correcteurs. 

p.142 à 143 édition POCKET

A peine avais-je saisi la barre que le vent a gagné cinq nœuds de plus. Laissant dans notre sillage un assortiment de petites embarcations, nous avons filé droit vers la haute mer, droit vers le levant.

« Hé, mais tu vas où, bon sang ? »

 – En Europe ! [...]

Durant près d'une heure, nous n'avons pas échangé un seul mot, pas même un regard. Debout, les yeux fixés droit devant, hypnotisés par l'appel impérieux du vide qui s’étalait à l'infini, la promesse d'une vie sans limites ni frontières où rien ne viendrait se mettre en travers, imposé le moindre renoncement. […] Nous ne cessons de rêver d'une existence plus libre tout en nous enferrant de plus en plus dans les obligations, dans les pièges domestiques. Nous aimerions tant partir, voyager légers, et cependant nous ne cessons pas d'accumuler de nouveaux poids qui nous entravent et nous enracinent. La faute nous en incombe parce que, au-delà du rêve d'évasion, auquel nous ne renonçons jamais, il y a aussi l'attrait irrésistible des responsabilités : la carrière, la maison, les scrupules parentaux, les dettes, tout cela nous remet sans cesse les pieds sur terre, nous offre cette sécurité tant recherchée, nous donne simplement une raison de sortir du lit le matin. En réduisant inexorablement le champ du « choix », cette vie nous accorde le soulagement des certitudes. Alors, même si tous les hommes que je connais enragent en secret d'être tombés dans un cul de sac domestique, nous continuons à y entrer et à nous y installer, tous. La rage au cœur, le désir de vengeance aux tripes.

« Tu serais bien parti pour de bon, hein ? M'a demandé Bill alors que nous jetions l'ancre à Sheffield Island.

– Et comment ! Pourquoi pas toi ? » Je suis resté un instant silencieux puis j'ai haussé les épaules.

« Mais non...

– Pourquoi non ?

– S'enfuir c'est possible mais pas disparaître. […] Tu sais a quel point ce job peut être abrutissant ?

– Ouais, sans doute autant que le mien. Mais écoute, finalement, c'est toi qui l'a choisi, non ? Comme de te marier, d'avoir des enfants, d'habiter New Croydon...

– Je sais, je sais !

– Mais ce que je veux dire c'est que ce n'est pas un mauvais choix ! Merde, tu veux tout pour rien, alors ?

– Juste un peu de stimulation... Dans tous les domaines, d'ailleurs.

– Bon, et qu'est-ce que tu vas faire, alors ? Passer les trente prochaines année de ton existence à te dire que la vie était ailleurs ?

– Je sais pas...

– Eh bien moi, je vais te dire, mon vieux : ta vie, elle est « là », pas ailleurs ! Et si tu continues à cracher dans la soupe tu vas finir par te retrouver sans rien. Et crois-moi ce que tu auras perdu, tu ne cesseras pas de le regretter, tu voudras le récupérer, par tous les moyens. C'est comme ça que ça marche.

 

je m'aperçois que j'ai oublié quelques figures de styles ...

"Et si tu continues à cracher dans la soupe" : euphémisme ? litote ? 

accumulation : ""comme de te marier, d'avoir des enfants, d'habiter New Croydon...

Voilà c'est tout pur moi^^.

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Bonsoir,

Je pense que tu devrais revoir tes figures de style... Tout d'abord , tu as dit que "l'appel impérieux de vide qui s'étalait à l'infini" était une personnification ... Excuse-moi de te décevoir mais une personnification c'est quand on attribue des caractéristiques humaines à un animal ou un objet comme par exemple : L'orange chante . Aussi, le second tu as dit que "nous ne cessons de rêver d'une existence plus libre, tout en nous enferrant, de plus en plus dans les obligations, les pièges domestiques. " était un chiasme , ce n'est non plus pas le cas il n'y a pas ici de parallélisme comme : Ce n'est pas le Soleil qui est rouge , c'est le rouge qui est soleil ... J'espère que  j'aurai pu t'aider à comprendre malgré mes exemples farfelus !

Courage ! 

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