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La sidérurgie en Lorraine


tadaseamu95@gmail.com

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Bonjour, svp quelqu'un peut m'aider à faire mon devoir de géo sérieusement car je n'arrive pas et surtout lire les fiches joints ainsi que la fiche de correction. J'ai déjà fait la partie des questions mais je n'arrive à faire les 3 paragraphes.Aider moi svp. Merci d'avance

AP ENQUÊTE - la sidérurgie en Lorraine.pdf

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  • E-Bahut

Le 1° paragraphe est simple, tu précises les réponses demandées

Le 2° paragraphe:

 



Document 1 : La sidérurgie en Lorraine : de l’essor au déclin
En 1704, Jean-Martin Wendel achète les forges de la Rodolphe à Hayange en Lorraine. Il devient le premier maître de forges de la
famille.
Sous son impulsion, la sidérurgie lorraine atteint un développement considérable. Dans les années 60, la Lorraine emploie
110 000 personnes
dans la sidérurgie et les mines de fer. Elle produit jusqu'à 62,2 Mt dans les 55 sièges des mines de fer. Mais la
sidérurgie permet également le développement d’autres secteurs d’activité dans la région, comme les transports. Elle permet à la
Lorraine d’être une région industrielle les plus dynamiques de France.
Seulement à partir des années 1960, la sidérurgie va subir plusieurs crises successives liées à l’essor d’une concurrence
international
et l’essoufflement de la demande d’acier en Europe.
Pour faire face aux crises dans les années 1980, l’Etat nationalise (c’est à dire rachète) les usines Sacilor et Usinor, qui regroupent
les usines du nord de la France, puis les Usines Sollac. Le gouvernement français lance alors le plan de « sauvetage de la sidérurgie
française », qui implique la fermeture de certaines usines et la suppression de 22 000 emplois. Les manifestations se multiplient et
sont parfois accompagnées de mouvements de violence.
En 1999, le géant indien de l'acier Mittal Steel rachète l'usine lorraine de Gandrange pour un franc symbolique. En 2008, Mittal ferme
l'aciérie de Gandrange puis, pendant la crise, stoppe la production de ses deux hauts-fourneaux lorrains. Il annonce en 2012 la
fermeture définitive des deux derniers hauts-fourneaux de Lorraine, à l'arrêt depuis 14 mois. En 40 ans, la Lorraine a ainsi perdu 100
000 emplois directs dans la sidérurgie et les mines de fer.
Source : www.republicain-lorrain.fr, 02/10/2012
 

3° paragraphe :

 


• Troisième paragraphe : Explication de l’évolution de l’espace productif sidérurgique lorrain


Avril 2013 : fermeture des hauts-fourneaux
(…) les hauts-fourneaux de Florange sont définitivement mis à l’arrêt le 24 avril 2013.
Septembre 2013 : Hollande de retour à Florange
Le chef de l’Etat revient à Florange pour la première fois depuis la campagne présidentielle. Il y annonce la création d’une plateforme
publique de recherche spécialisée dans la filière sidérurgique.

Février 2014 : adoption de la loi dite « Florange »
La loi « visant à reconquérir l’économie » réelle, dite loi Florange, est définitivement adoptée deux ans après la visite du candidat
Hollande. Son contenu s’éloigne de la promesse faite en février 2012 : la loi ne contient pas d’obligation pour une entreprise de céder
un site rentable au lieu de le fermer. Selon ce texte, un dirigeant d’entreprise doit informer ses salariés et le comité d’entreprise de sa
volonté de fermer un site avant de chercher un repreneur pendant trois mois. Le Conseil constitutionnel s’est opposé à toute pénalité
financière en cas de non-respect de cette obligation de chercher un repreneur.
Octobre 2016 : Hollande dit avoir « respecté l’ensemble de [ses] engagements »
Le chef de l’Etat se rend à Florange le 17 octobre. Dans une interview à L’Est républicain, il assure y aller serein pour dire aux
salariés qu’il a « respecté l’ensemble de (ses) engagements ». « Je leur avais fait deux promesses : sauver le site et éviter tout plan
social. Elles ont été tenues. Les 650 salariés qui travaillaient sur le haut fourneau ont été reclassés sur place et aucun n’a été
licencié ».
M. Hollande souligne aussi avoir obtenu « 180 millions d’investissements du groupe ArcelorMittal à Florange » et met en
avant la création d’un centre de recherche publique pour la sidérurgie lorraine pour laquelle l’État a déjà débloqué « 20 millions
d’euros ».
Source : www.lemonde.fr, 17/10/2016
Document 3 : Florange, symbole d'une reconversion industrielle
Le site de Florange (Moselle) du groupe sidérurgique ArcelorMittal est un "symbole d'une reconversion industrielle réussie", a déclaré
mercredi sur BFM Business le président d'ArcelorMittal France, Philippe Darmayan. Le groupe a annoncé la semaine dernière des
investissements à hauteur de 67 millions d'euros à Florange pour construire une nouvelle ligne d'aciers pour l'automobile.
ArcelorMittal a décidé de faire de Florange "le centre d'excellence pour l'automobile", déclare M. Darmayan.

Source : www.lefigaro.fr, 02/08/2017
QUESTIONS :
1) Documents 1, 2 et 3 : Quelles sont les entreprises, et institutions qui ont participé à l’espace productif
sidérurgique de la Lorraine ?
2) Documents 1, 2 et 3 : Quel rôle a joué l’État dans l’espace productif de la sidérurgie lorraine ?
3) Document 1 : Expliquer les raisons déclin de l’espace productif sidérurgique lorrain et les conséquences de
celui-ci pour la région.
4) Document 3 : Quelles sont aujourd’hui les ambitions du groupe Arcelor-Mittal pour l’usine de Florange ?
5) Documents 1 et 3 : Quels sont les trois termes utilisés dans les titres des documents qui caractérisent les trois
phases de l’évolution de l’espace productif sidérurgique lorrain ?

 

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