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elodit

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il y a 2 minutes, elodit a dit :

Pas tout à fait convaincue par mon raisonnement un peu tordu...

Rassure-toi, c' est la règle qui est tordue.   :D

 

1)  Elle les a entendu appeler ( par leur mère ) = elle a entendu qu' on les appelait.  ( ils sont appelés )

Elle les a entendus appeler ( leurs amis ) = elle les a entendus qui appelaient.

 

** Dans le premier cas, le pronom personnel ' les ' est COD du verbe appeler, dans le second cas, il est sujet de ce même verbe.

 

2) Nous les avons vu applaudir = nous avons vu qu' ils étaient applaudis.

Nous les avons vus applaudir = nous avons vu qu' ils applaudissaient.

 

Règle lorsque le participe passé est suivi d' un infinitif:

- Si le pronom placé avant le verbe est COD de l' infinitif, le participe passé est invariable.

La pièce que j' ai vu jouer -> J' ai vu jouer la pièce   ( la pièce est jouée ).

-  Si le pronom placé avant le verbe est COD du verbe conjugué et sujet de l' infinitif, le participe s' accorde.

Les acteurs que j' ai vus jouer -> J' ai vu les acteurs jouer ( les acteurs jouent ).

 

Autre exemple : Elle s' est laissée aller dans ses bras ( elle va dans ses bras ) mais Elle s' est laissé prendre par la main ( elle est prise par la main ).

Il suffit de se demander si le pronom fait ( actif ) ou subit ( passif ) l' action de l' infinitif. 

 

 

 

 

 

 

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Oui. Faut dire que votre explication est terriblement plus claire et plus précise que celle que j'ai timidement donnée. Ca ne fait pas de mal de la relire pour bien la fixer dans mon esprit ! :)

Merci pour ce petit exercice ! :)

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Bonjour, 

Je bloque sur cet exercice : 

4. « en dépit des mises en garde écologistes et malgré les chocs pétroliers et les crises financières et économiques » : Transposez ces deux groupes nominaux prépositionnels en deux propositions subordonnées conjonctives de même sens, puis indiquez la fonction grammaticale complète de ces deux propositions (celles-ci ont la même fonction). (2,5 points)

Son constat est amer car en dépit des mises en garde écologistes et malgré les chocs pétroliers et les crises financières et économiques, le capitalisme est parvenu à entretenir la machine à créer du désir.

Son constat est qu'en dépit des mises en garde écologistes et que malgré les chocs pétroliers et les crises financières et économiques, / le capitalisme est parvenu à entretenir la machine à créer du désir.

La fonction des compléctives est toujours complément d'objet direct.

Est-ce bon ? 
 

 

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Il y a 2 heures, elodit a dit :

4. « en dépit des mises en garde écologistes et malgré les chocs pétroliers et les crises financières et économiques » : Transposez ces deux groupes nominaux prépositionnels en deux propositions subordonnées conjonctives de même sens, puis indiquez la fonction grammaticale complète de ces deux propositions (celles-ci ont la même fonction). (2,5 points)

Ne vois-tu pas le rapport logique d' opposition ? ( en dépit de / malgré )

Il n' y a pas lieu d' employer des complétives mais des subordonnées conjonctives d' opposition .

Bien qu' il y ait eu des mises en garde écologistes et que les chocs pétroliers et les crises financières aient eu lieu ...

-> 2 propositions subordonnées conjonctives coordonnées; introduites par la locution conjonctive " bien que ",

complément circonstanciel d' opposition du verbe " parvenir '. 

 

 

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  • E-Bahut
il y a 16 minutes, elodit a dit :

Je vais essayer de faire plus attention.

A défaut le jour J réécrire la consigne pour être sûre de ne pas en rater la moitié!

Surtout la relire en surlignant les éléments importants.

 

La lecture des consignes est un élément important, il vaut mieux perdre quelques minutes que de passer à côté d'une partie des consignes .

Et en surlignant , tu fais déjà apparaître la ou les réponse(s)

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J'ai pensé au fait de surligner. Mais comme je crois que l'on répond sur le sujet du concours, ça pourrait être considéré comme un signe distinctif éliminatoire. Faut que je me renseigne sur ces points. 

En attendant, j'ai fait une analyse logique de propositions. (et comme j'ai des tendances masochistes, j'ai pris au hasard un extrait de Proust)  Pourriez-vous me dire si j'ai commis beaucoup d'erreurs s'il-vous-plait ? 

Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine (proposition principale) / que le dimanche matin à Combray (proposition subordonnée relative introduit par le pronom relatif que – complement du groupe nominal « petit morceau de madeleine) / (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe) : proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause introduite par la conjonction de subordination « parce que » complément circonstancielle de cause du verbe offrir), / quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre,  (proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de temps introduite par la conjonction de subordination « quand » complément circonstancielle de temps du verbe offrir) / ma tante Léonie m'offrait (proposition principale)/ après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. (proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de temps introduite par après – complément circonstancielle de temps du verbe offrir)


 

La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé (proposition principale)/ avant que je n'y eusse goûté (proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de temps introduite par avant que- complément circonstancielle de temps du verbe rappeler)/ ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers,(proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause introduite par « parce que » complément de cause du verbe se rappeler) / leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents (proposition indépendante juxtaposée par la virgule) / ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, (proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause – complement circonstancielle de cause du verbe rappeler) / rien ne survivait, (proposition indépendante juxtaposée par la virgule) / tout s'était désagrégé (proposition juxtaposée par le ; )/; les formes — et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot — s'étaient abolies, ou, ensommeillées (proposition juxtaposée par le ; )/ , avaient perdu la force d'expansion (proposition juxtaposée par la ,) / qui leur eût permis de rejoindre la conscience. (proposition subordonnée relative introduite par qui – complément du nom la force)


 

Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, (proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de temps à valeur d'opposition introduite par quand – complément circonstancielle de temps du verbe rester) / l'odeur et la saveur restent encore longtemps, (proposition principale) / comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.  (proposition subordonnée circonstancielle de comparaison

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Je comprends, j'ai eu un mal fou à ne pas me perdre dans ses phrases, alors j'imagine qu'avec mes annotations, c'est impossible (ou en tout cas pénible..) 

Voici l'extrait que j'ai choisi : 

Ce goût c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents ; peut-être parce que de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé ; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel, sous son plissage sévère et dévot - s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience.

Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.

NB : Non ça ne presse pas bien entendu, vous le faites si vous voulez et quand vous voulez...

De toute façon,  le résultat n'a fait passé l'envie de travailler voire d'à peu près tout ce soir...

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Le 23/04/2017 at 20:57, Birmane a dit :

 " l'édifice immense du souvenir "

Magnifique ! Inégalable Marcel Proust ..

 

 

Mouais... j'avoue que c'est pas mal ! ;) 

Mais pour une analyse logique, c'est l'horreur par contre ! 

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Mais, vous  apprécierez peut-être aussi la lecture de Goerge Sand : 

L'habitude contractée, presque dès le berceau, d'une rêverie (proposition principale)/ dont il me serait impossible de me rendre compte à moi−même, (proposition subordonnée relative introduite par « dont » - complément du nom « rêverie »)/ me donna de bonne heure l' air bête (proposition principale fin) .

Je dis le mot tout net (proposition principale), / parce que toute ma vie, dans l'enfance, au
couvent, dans l'intimité de la famille, on me l'a dit de même, (proposition subordonnée circonstancielle de cause – complément circonstanciel de cause du verbe « dire ») /
et qu'il faut bien (proposition coordonnée par « et ») / que cela soit vrai. (proposition subordonnée conjonctive complétive introduite par « que » complement d'objet direct du verbe falloir)

Somme toute, avec des cheveux, des yeux, des dents et aucune difformité, je ne fus ni laide ni belle dans ma jeunesse, avantage (proposition principale)/ que je considère comme sérieux à mon
point de vue, (proposition subordonnée relative introduite par que -complément du nom avantage)/car la laideur inspire des préventions dans un sens, la beauté dans un autre. (proposition subordonnée circonstancielle de cause introduite par car – complément circonstancielle de cause du verbe considérer)

On attend trop d'un extérieur brillant, on se méfie trop d'un extérieur qui repousse. (proposition indépendante juxtaposées) Il vaut mieux avoir une bonne figure (proposition principale)/qui n'éblouit et n'effraye personne (proposition subordonnée relative complément du nom figure) , et je m'en suis bien trouvée avec mes amis des deux sexes. (proposition indépendante coordonnées par et)

George Sand, Histoire de ma vie

Cette description lucide d'elle-même m'a bien plu ! Par contre, je n'ai pas su analyser la partie que j'ai soulignée, si vous pouviez m'indiquer la réponse qu'il aurait fallu donner, je vous en serai encore une fois reconnaissante ! 

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