Explication De Texte Portant Sur Les Sens Besoin D'aide

[saschalechat]

Bonjour, je suis en train en terminale L et je suis mes cours par le CNED depuis cette année, et je n'ai pas l'habitude de travailler toute seule donc pour la Philosophie étant une nouvelle matière j'aurai besoin d'aide. Je suis en train de réaliser un devoir sur le quelle j'ai passé beaucoup de temps de préparation mais j'aurai besoin qu'on me guide. Merci à ceux qui prennent le temps de lire ceci et de m'aider!

Le texte à expliquer est le suivant:

"Les sens quoique nécessaire pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est à dire des vérités particulières ou individuelles. Or tout les exemples qui confirment une vérité générale, de quelques nombres qu'ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même (...) D'où il parait que les vérités nécessaires, telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures et particulièrement dans l'arithmétique et dans la géométrie, doivent avoir des principes dont la preuve ne dépende point des exemples, ni par conséquence des témoignages des sens, quoique sans les sens on ne serait jamais avisé d'y penser."

Préface aux Nouveaux essais sur l'entendement humain de Leibniz

Je ne sais pas comment présenter une explication de texte, donc mon travail est surement en forme de "gros patté" car je ne sais pas comment le structurer, et j'espère que le contenu est plus ou moins correct.

L'objet de ce texte porte sur le rôle que jouent nos expériences sensibles, dans l'élaboration de nos connaissances. Le problème que le texte pose est que les sens ne sont pas suffisants à nous apporter toutes nos connaissances, c'est à dire qu'il y traite un problème des fondements de la connaissance. La réponse qu'il apporte est que les sens nous donnent que des exemples de vérité particulières ou individuelles, d'où leurs manque de nécessité logique à connaître une vérité universelle. C'est à travers le texte de Leibniz « préface aux Nouveaux essais sur l'entendement humain » que nous nous demanderons de quelles manières les sens nous fournissent nos connaissances ?

Tout d'abord les connaissances que nous apportent les sens sont des connaissances acquièrent par l'expérience sensible. C'est par le canal visuel, auditif, et sensoriel que nous sommes présent aux réalités du monde. Nous sommes donc en relation direct avec le monde, et c'est de la que nous tirons toutes nos connaissances actuelles. En observant, en existant au contact des autres, en participant à une communauté, et par affectivité nous construisons un certains savoir-vivre. Cela nous amène à une réalité objective. Les sens nous mène à une vie au contact d'où nous tirons des connaissances fondamentales d'où on peut faire un lien avec la citation de Leibniz « les sens quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles » car l'expérience sensible instruit.

Étant donné que cette acquisition de savoir n'est fondé que sur un témoignage vécu nous ne pouvons pas nous fier à 100 % sur sa fiabilité. Leibniz dit dans son texte que les sens « ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est à dire des vérités particulières ou individuelles. » or notre vécu nous donne en effet une expérience unique qui nous donne elle-même cette vérité individuelle. Seulement si nous n'avons pas vécu tel ou tel chose cela signifierait que nous avons pas acquis de connaissance sur tel ou tel chose car nous ne l'avons pas vécu. Cela démontre déjà que pour avoir un certain savoir il faut avoir du vécu sur beaucoup de choses, et si nous voudrions acquérir notre savoir uniquement sur notre expérience personnel ce serait trop long et même impossible d'avoir toutes les connaissances. Il y a des choses comme la création du monde, ou l'infiniment petit ou l'infiniment grand dont il nous est impossible de faire l'expérience par les sens. Donc les sens nous donnent bien que des exemples qui justifient quelque chose dont on a pu faire connaissance avant, sans à avoir utiliser les sens. En revanche, pour acquérir une connaissance grâce à nos sens il faut faire appelle à la raison, sinon ce ne serait que passif. Ensuite le terme de vérité est répété plusieurs fois dans cet extrait de texte, il est mit en relief, on va donc se pencher dessus. Tout d'abord, qu'est ce qu'une vérité ? C'est une valeur absolue, quelque chose dont on puisse être sur, une connaissance reconnue comme juste, un principe certain. Or c'est en contraste avec le terme des sens, car les sens sont loin de nous apporter une vérité. Les mathématiques qui sont considérées comme telle, en sont le parfait exemple. Prenons par exemple une formule mathématiques, nous pouvons être sur de celle-ci, nous pouvons la répéter sans que le résultats ne change. C'est quelque chose qui est logique, vérifié, justifié, et indéniable. C'est conçu comme une loi que l'on peut toujours appliquer ; d'où le terme de « nécessité universelle ». Et comme on a pu le voir plus haut, les sens peuvent être des exemples de ces vérités. Seulement, le savoir acquis par l'apprentissage, a besoin des sens ne serait-ce que pour lire une leçon où nous utilisons la vue, ou bien quand on écoute un professeur qui nous fait par d'une leçon, nous utilisons l'ouïe.

Et certaine science comme la physique ont réussi à franchir la distance du possible au réel par l'expérience.

« Les sens quoique nécessaires pour toutes connaissances actuelles […] quoique sans les sens on ne serait jamais avisé d'y penser. » Pour conclure, nous avons pu constater que les sens nous apporte du vécu, mais que pour acquérir un certain savoir de ce vécu il faut faire appelle à la raison, car les sens eux même ne sont pas suffisants. Et inversement pour la raison, la logique, sans les sens « on ne serait jamais avisé d'y penser. » donc l'un a bien besoin de l'autre pour constituer une connaissance.