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Rapport


Miyako

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Bonjour, je voudrais votre avis sur mon rapport. Merci d'avance smile.png

SOMMAIRE

  1. Introduction p.3

  1. Le marché saoudien p.4

  1. Une consommation record de volailles........................................p.4

  2. L’importation : une activité qui gagne le pays............................p.4

  3. Barrière à l'importation................................................................p.5

  4. Conclusion..................................................................................p.5

  1. Le marché Italien …..p.6

a) Un marché en autosuffisance ….....................................................p.6

b) Un marché saturé ….......................................................................p.6

c) Barrière à l'importation...................................................................p.7

d) Conclusion......................................................................................p.7

  1. Annexe 1………………………………………………......................p.8

  2. Annexe 2..............................................................................................p.10

  3. Annexe 3..............................................................................................p.11

  4. Annexe 4..............................................................................................p.12

  5. Annexe 5..............................................................................................p.13

INTRODUCTION :

Pour répondre au relatif tassement du marché français et maintenir, sinon augmenter, notre niveau d’activité, nos responsables ont entrepris de développer les ventes de l’entreprise à l’étranger.

L’objet du présent rapport est de collecter des informations sur les marchés avicoles de deux pays cibles (l’Arabie Saoudite et l’Italie) pour lesquels notre société envisage prochainement une participation à des foires internationales : respectivement Saudi Food (Ryad) et Ruralia (Gorizia) et peut être une prétention à exporter dans ces pays.

Ces informations permettront donc une rapide analyse des marchés en question et une première évaluation de la faisabilité commerciale du projet.

Est-il mieux d’exporter à l’étranger ?

  1. Le marché saoudien

a) Une consommation record de volailles

Le consommateur saoudien se classe parmi le plus gros consommateur au monde de viande de volaille. Par conséquent il existe en Arabie Saoudite un véritable marché, puisque la demande des consommateurs se révèle soutenue. D’ailleurs, la production locale, bien que dynamique, ne parvient pas à la satisfaire. (annexe 1)

On peut supposer que cette forte demande dépend aussi de la forte demande crée par les jeunes consommateurs notamment par les grande filière tel que mcdo, kfc, burger King. Mais aussi par l'arrivée accrue des nombreux pèlerins allant dans les villes saintes tels que Médine, et la Mecque.

b) L’importation : une activité qui gagne le pays

Malgré une production et une consommation accrue, les coûts de production dans le pays restent très élevés. Par ailleurs, plus de 50 % du marché saoudien n’est pas satisfait par la production locale : le taux d’autosuffisance est donc faible. Cependant, notons que les normes de sécurité et d’hygiène sont assez contraignantes, mais non insurmontables. (annexe 1 et annexe 2)

c) Barrière à l'importation

Il ne faut pas ignorer des facteurs importants quant à l'export de poulet français vers l'Arabie saoudite. En effet l'Arabie Saoudite est un pays bercé par la religion musulmane , en outre notre respect du rite religieux est un avantage pour notre entreprise , cela nous permet d'avoir un meilleur accès à ce pays et donc des conditions favorables à cette exportation. De ce fait, nous respectons nettement les normes de sécurité, d'hygiène et répondons parfaitement à l'attente des consommateurs saoudiens. De plus nous pouvons profiter du fait que certaines entreprise font polémique quant à la certification de leurs poulet . Grâce à cela nous pouvons envisager une forte demande et donc un fort accroissement de notre chiffre d'affaire.

d) Conclusion

C’est pourquoi nous arrivons à la conclusion suivante: avec des coûts de production plus compétitifs, ainsi que des conditions de qualité gustative et enfin des normes d’hygiène irréprochables, il existe en Arabie Saoudite, pour La Grange du Périgord, un potentiel d’exportation prometteur.

    1. Le marché italien

a) Un marché en autosuffisance

L’Italie est le troisième pays européen de production de volailles, juste derrière la France. (annexe 4)

La production intérieure italienne est en capacité de satisfaire la totalité de la demande intérieure et s’est donc naturellement tournée vers l’exportation. D’une façon générale, l’agriculture italienne recherche, elle aussi, des marchés de niche, comme les aliments biologiques. (annexe 3)

b) Un marché saturé

Les chiffres présentés en annexe 5 confirment la réussite de l’Italie dans le domaine agricole et surtout avicole, tant au niveau des exportations que des importations. La production avicole italienne est massive, aussi les débouchés intérieurs sont-ils saturé.

c) Barrière à l'importation

Ici le choix se porte sur les normes d'hygiènes et de certification . En effet l'Italie est très scrupuleuse quant aux différents produits importés. Le poulet doit être certifié par les normes européennes et respecter des normes de sécurité et d'hygiènes qui se sont renforcés plus particulièrement depuis «l'influenza aviaire» [la grippe aviaire] qui a eu un gros impact sur la consommation. L'Italie s'est donc porté sur le poulet bio avec plusieurs hectares implantés dans leurs propres pays , l'Italie est donc en situation d'autosuffisance.

d) Conclusion

Par conséquent, il s’avère, d’après les informations dont nous disposons, qu’une démarche commerciale de notre société vers Italie ne semble pas vraiment opportune. En effet, la situation du marché italien est finalement analogue à la situation française, avec un taux d’autosuffisance trop élevé pour constituer une cible commercialement intéressante.

Néanmoins, il serait judicieux pour La Grange du Périgord de participer au Salon Ruralia à Gorizia, pour y détecter éventuellement l’existence de marchés de niche pour la volaille de très haute qualité. En effet, cette manifestation est spécialisée dans ce créneau…

Annexe 1 – Le marché de la volaille en Arabie Saoudite

Source : fiche de synthèse des Missions Économiques du 6 juin 2006

http://www.missioneco.org

Vue d’ensemble : Le marché du poulet en Arabie Saoudite

La production représente 54 % de la consommation en 2003.

Depuis les années 80, le gouvernement de l’Arabie saoudite s’est fixé comme priorité politique d’assurer le taux d’autosuffisance le plus élevé possible dans le secteur agroalimentaire. Le secteur de la volaille n’échappe pas à cette règle constitue sans doute l’un des domaines où la production nationale est la plus importante (la production assure 54 % de la consommation en 2003). Le marché arrive à maturité et est très concurrentiel.

La consommation : Une augmentation constante…

Le consommateur saoudien figure parmi les plus gros consommateurs au monde de viande de volaille avec 36,3 kg/hab./an en 2003, pour une population de 24 millions d’habitants, soit environ 890 000 tonnes consommées en 2003.

La consommation a augmenté de 16,5 kg/hab./an en 1979 à 36,3 en 2003. Cette hausse s’explique en partie par l’élargissement de la gamme de produits.

Le consommateur saoudien moyen, dont le goût a été façonné par la culture bédouine, donne sa préférence à la viande carnée : viande de mouton (fêtes religieuses), de bœuf, de chameau et de volailles (plat traditionnel).

La production : Une production locale aidée…

On peut noter une importante augmentation à partir des années 2000, année où la production avait atteint un creux record de 388 KT.

En 2003, la production a augmenté de près de 24 % pour atteindre 480 KT.

Les importations : Des concurrents étrangers de taille…

Seulement deux marques de poulets sont importées en provenance de France : Doux, Tilly & Sabco…

Les importations de poulets en provenance de France

Tandis que Tilly & Sabco sont importés par plusieurs importateurs Saoudiens différents, Doux par contre traite en exclusivité avec son importateur basé à Riyadh, Al Munajem Cold Store. Le prix moyen pour l’année 2003 pour les poulets en provenance de France était de 934 $.

Aides à la production

Il convient de faire remarquer que les conditions climatiques et l’environnement rendent les coûts de production très élevés. L’alimentation animale, les médicaments vétérinaires, etc., sont tous importés. Les coûts énergétiques sont aussi très importants (régulation de la température tout au long de l’année).

Afin de pallier ces surcoûts, le gouvernement saoudien a mis en place un programme d’aides qui comprend des subventions à l’achat d’équipements importés, d’alimentation animale et des prêts à taux avantageux.

Réglementation : Accès au marché : une réglementation stricte…

Certificat d’abattage halal

Il est obligatoire pour les exportations de viande rouge et de volaille. Il précise que l’abattage a été effectué selon les règles du rite musulman, et doit être légalisé par un centre islamique reconnu par les autorités saoudiennes. La demande de ce certificat est à faire auprès du centre autorisé le plus proche (une mosquée en général). Il est à faire certifier par la CCI départementale. Ensuite il faut le faire légaliser par la CCFA et le consulat d’Arabie saoudite (ou par un consulat de l’un des 5 autres pays membre du CCG).

Les normes en vigueur

La Saudi Arabian Standard Organization (SASO) édite et contrôle l’application des normes obligatoires pour la commercialisation des produits et les méthodes de contrôle et d’obtention de ces produits. En ce qui concerne les volailles, il existe plusieurs normes en vigueur.

Résumé : De réelles opportunités d’affaires sont à saisir au niveau du secteur de la volaille en Arabie Saoudite, même si ce marché arrive à maturité. Les coûts locaux de production, qui restent encore élevés, rendent le marché ouvert à la concurrence internationale. Il restera donc toujours une place pour les importations. En revanche, la concurrence internationale risque de s’accroître sur le segment des poulets entiers, et notamment en provenance du Danemark et de l’Inde. Il est à noter que les Saoudiens se plaignent de la difficulté de s’approvisionner en grandes quantités, ce qui montre bien les opportunités présentes dans le pays.

Annexe 2 – Les formalités d’importation en Arabie Saoudite

http://www.saudia-online.com/

Meat Imported into Saudi Arabia

The Kingdom of Saudi Arabia imports only (male) beef or lamb meats, fresh or frozen. In addition to the above-mentioned shipping documents, all meat shipments must be accompanied by the following certificates:

1) A certificate of "Halal" meat: This certificate indicates that slaughtering has taken place in an officially licensed slaughter-house and in accordance with Islamic "Shari’ah," i.e., procedures. The "Halal" meat certificate should be legalized by a recognized Islamic Center in your country. It must also accompany shipments of poultry into Saudi Arabia.

2) An Official Health Certificate: This certificate should indicate the date of slaughtering, kind of animals and their average age, in each shipment. The health certificate must also indicate that animals were examined within twelve hours before being slaughtered, and directly after, by a licensed veterinarian, and were found free from disease and suitable for human consumption.

Note: The HEALTH CERTIFICATE is required for all exports to Saudi Arabia of all kinds of meat (including poultry and seafood), meat products, livestock, vegetables, fruits, human blood, etc., attesting that they are free from pests and/or diseases.

Slaughtered animals must be stamped by the concerned health authority on several parts. Age of animal, when slaughtered, should not exceed three years for lamb and five years for beef. Exporters should comply with prevailing Saudi rules and regulations regarding the procedure of cutting, shipping, storing, etc., of meat shipped to the Kingdom.

Résumé : Cet extrait d’article liste tous les documents nécessaires, pour pouvoir importer de la viande en Arabie Saoudite. L’importateur doit notamment fournir deux certificats : un certificat d’abattage halal, ainsi qu’un certificat attestant de la bonne santé des animaux. Ce dernier doit indiquer que l’animal a été examiné dans un délai de 12 heures avant sa mort par un vétérinaire et qu’aucune maladie transmissible à l’homme n’a été identifiée.

Annexe 3 – L’agriculture biologique italienne

Source : fiche de synthèse des Missions Économiques d’août 2006

http://www.missioneco.org/Italie

L’agriculture biologique en Italie

L’élevage est dominé par la production de volailles (47 %) suivie par les ovins (35 %) ; l’élevage bovin arrive loin derrière avec 10 % alors que la demande dans ce secteur est forte et doit être satisfaite par de l’importation. L’élevage biologique de bovins est orienté surtout vers la production du lait (la production est d’environ 380 000 t.), dont 50 % en Sardaigne.

Résumé : En moins de 10 ans, l’Italie est passée au 1er rang de l’agrobiologie en Europe, avec près de 50 000 exploitations en agriculture biologiques sur les 105 000 que compte la Communauté européenne.

Les études et sondages se multiplient pour mesurer et comprendre le phénomène. Les reporters et statisticiens qui se penchent sur cette question aujourd’hui, sont animés avant tout par la curiosité. Il n’en a pas toujours été ainsi ! La formidable croissance de la production italienne a longtemps été jugée sévèrement, jusqu’à émettre des doutes sur le système de contrôle et la qualité intrinsèque des produits, soupçonnés de ne pas respecter la réglementation communautaire sur l’agriculture biologique.

D’abord productrice, l’Italie devient à son tour consommatrice de produits biologiques. Dans les deux cas, il existe de fortes disparités entre les régions, situation qui résulte de l’organisation économique du pays.

Annexe 4 – L’aviculture italienne

Source : « W il Made in Italy », Paola Canali

http://www.unavicoltura.it

Avicoltura italiana: autosufficiente e a buon mercato

In Italia si allevano più di 440 milioni di polli e oltre 30 milioni di tacchini. La produzione di carne è stata, nel 2003, di 1 milione 151 mila di tonnellate (690 mila di pollo e circa 300 mila di tacchino), che pongono l’Italia al terzo posto dell’Unione Europea, dopo la Francia (2 milioni 58 mila) e la Gran Bretagna (1 milione 537 mila) e prima di Spagna e Germania. Considerando i consumi, pari nello stesso anno a poco più di 1 milione di tonnellate di carne (di cui 650 mila di pollo) equivalenti a circa 19 chili di pollame a testa, il grado di autoapprovvigionamento registrato l’anno scorso è stato pari al 106,5%; l’Italia, cioè, è risultata largamente autosufficiente. Non solo: sono state esportate 113 mila tonnellate di prodotti avicoli, per un valore di circa 200 milioni di euro, a conferma del consenso riscosso dalle carni italiane anche in altri Paesi. Discorso simile per le uova: rispetto al 2002 la produzione è aumentata così come il grado di autoapprovviogionamento, passato dal 99,1% al 101,6%.

Il settore avicolo italiano è quindi oggi una solida realtà: il fatturato complessivo (pollo e uova) ha sfiorato nel 2003 i 5 miliardi di euro (per l’esattezza 4.850 milioni), il 25% in più del 2002; le persone in esso impiegate sono circa 80 mila, che salgono a 180 mila se si tiene conto dell’indotto (produzione di impianti, attrezzature di allevamento, mangimi, imballaggi, ecc.). Merito, certo, delle qualità organolettiche e nutrizionali delle carni di pollo e tacchino e delle uova ma anche, in tempi di più o meno accertate (e accettate) ristrettezze economiche dovute all’euro, di una dinamica dei prezzi quanto mai competitiva. La moneta unica europea, infatti, ha condizionato in minima parte l’andamento dei prezzi al consumo delle carni avicole, che si dimostrano proteine nobili ancora a più buon mercato: fra il primo trimestre 2001 e quello 2004, l’incremento è stato pari al 6,2%, inferiore cioè non solo al tasso medio d’inflazione, ma anche all’aumento registrato nello stesso periodo dagli altri generi alimentari. Il prezzo della carne bovina e dei formaggi freschi è salito rispettivamente del 9,9% e del 7,2%, quello del latte dell’11,7%. Per non parlare di frutta (+25%) e verdura, o di ortaggi e legumi freschi, che hanno subito un rialzo del 29,5%.

Résumé : L’Italie se situe à la 3e place européenne pour la production de volailles, juste après la France et la Grande-Bretagne. Non contente d’être en autosuffisance, l’Italie exporte énormément de volailles et d’œufs, ce qui lui a permis de faire de l’aviculture un solide atout économique du secteur. En effet, depuis 2003, la production avicole n’a cessé de progresser. De plus, la monnaie unique européenne a favorisé une augmentation des prix ainsi que des gains de compétitivité par rapport aux pays concurrents.

Annexe 5 – Le marché avicole italien

http://www.perugianews.it

Economia - martedì 14 febbraio 2006

Pollame e uova: alcuni ulteriori dati

Pollame e uova nel 2005 in Italia

Produzione :

Pollame 1.134.500 tonnellate

Uova 13.055.000.000

Consumo :

Pollame 1.067.900 tonnellate

Uova 12.885.000.000

Consumo per abitante :

- 1,7% Pollame

+ 1,8% Uova

Importazioni :

+ 24% Pollame

- 4% Uova

Esportazioni :

+11,8% Pollame

- 8,7% Uova

Il settore del pollame in cifre

Allevamenti - 6150

2750 allevamenti producono 450 (milioni di polli all’anno)

2000 allevamenti producono 13 (miliardi di uova all’anno)

700 allevamenti producono 36 (milioni di tacchini all’anno

700 allevamenti producono 100( milioni di altre specie avicole (tra queste le quali, le faraone, quaglie, le anatre)

Occupazione - 80.000 persone lavorano nell’intera filiera

Fatturato - 4 miliardi di euro ( 3 per le carni e 1 per le uova)

Produzione totale - 1.200.000 tonnellate

700.000 tonnellate di carne di (pollo)

80.000 tonnellate di carne di (gallina)

350.000 tonnellate di carne di (tacchino)

70.000 tonnellate di carne delle (altre specie avicole allevate)

Résumé : Ces chiffres décrivent la production avicole italienne en 2005. Ils présentent notamment l’évolution de la consommation, des exportations et des importations de volailles et d’œufs en Italie.

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