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Composition


tutine24

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  • 2 semaines plus tard...

I. La bourgeoisie monte en puissance

A la fin du 19ème siécle, la bourgeoisie s'enrichit rapidement. Contrairement à l'aristocratie foncière, profondement touchée par la déroute de la rente foncière, la bourgeoisie diversifie ses placements, consolide son patrimoine et, pour la fraction la plus riche, se lance avec succès dans les grandes affaires financières.

A une époque ou le salaire annuel de l'ouvrier plafonne autour de 1000 à 1500 francs et ou l'instituteur gagne 1100 francs, on entre dans la bourgeoisie au dela de la barre d'un revenu de 10 à 15 000 francs, ce qui demande, si l'on est rentier, un patrimoine de l'ordre de 250 000 francs.

Un peu plus de 200 000 "chefs de famille" appartiennent alors à cette bourgeoisie.

II. Le mode de vie

Cette bourgeoisie, plus riche, est aussi plus cultivée (9 000 jeunes passent alors le baccalauréat chaque année).

Elle possède en général une double résidence, paie très peu d'impôt, dispose rarement de moins de quatre domestiques et se préoccupe d'assurer la stabilité de sa "lignée" toute neuve, d'où l'importance du mariage, de la dot, de l'éducation pour les enfants, du sens de l'épargne et du placement avisé.

autre

La modernisation des sociétés industrielles entraîne une perte d’influence progressive de la noblesse, et provoque un déclin prononcé du monde paysan.

I. Une élite sociale en déclin : la noblesse

En Europe centrale et orientale, l’aristocratie conserve sa prépondérance sociale jusqu’en 1914. Soutien privilégié des monarchies autoritaires prussienne, autrichienne et russe qui résistent à la tourmente révolutionnaire de 1848, la noblesse continue à dominer la société par la possession de grands domaines fonciers, par la jouissance de privilèges seigneuriaux (exemption d’impôts, droit de police sur les paysans), par l’exercice de hautes fonctions politiques, et par le monopole des grades de commandement dans l’armée. La disparition des grands empires européens en 1918 ruine les positions de l’aristo-cratie. Elle sera radicalement éliminée du pouvoir par la révolution bolchevique, et très fortement marginalisée dans les Etats fascistes.

En Europe occidentale, le déclin de l’influence nobiliaire est plus progressif. En Angleterre, la noblesse maintient durablement son influence économique, sociale et politique. Les landlords possèdent de grands domaines agricoles exploités de façon moderne, de nombreux nobles n’hésitent pas à s’engager dans les affaires industrielles ou financières, et la Chambre des Lords offre une tribune politique de première importance à l’aristocratie, au moins jusqu’à la réforme de 1911 qui lui retire l’essentiel de son pouvoir.

En France, la noblesse a perdu ses privilèges en 1789, mais conserve par sa fortune, sa culture et ses relations une grande influence sociale jusqu’à l’installation de la Troisième République. Si une grande partie de la noblesse s’exile sur ses terres en ignorant l’industrialisation, une fraction s’engage dans les affaires modernes (le marquis de Solages dans les charbonnages de Carmaux, les familles de Wendel ou De Dietrich dans la métallurgie moderne). Au 20e siècle, l’aristocratie perd toute influence spécifique et se fond dans la bourgeoisie.

II. Des paysans encore nombreux mais marginalisés

Les paysans demeurent nombreux jusqu’en 1939. Malgré l’exode rural, les paysans restent très nombreux dans les pays qui se sont industrialisés lentement, et où la petite propriété foncière s’est développée, comme en France (huit millions de paysans possédant en moyenne moins de 5 hectares chacun en 1884), ou en Allemagne. Dans les pays fortement industrialisés, où l’agriculture s’est rapidement modernisée, les paysans sont moins nombreux et se sont transformés en chefs d’exploitations modernes, à l’exemple des "farmers" anglais ou les paysanneries forment un groupe social conservateur. Le monde paysan est hétérogène, du fait de la taille des exploitations, des différences de statuts entre propriétaires, fer-miers”, métayers”, salariés ; cependant, l’attachement à la terre, aux solidarités familiales et villageoises, aux valeurs de travail et d’épargne, comme la révérence à l’égard des notables ruraux et le maintien d’une pratique religieuse assidue font de la paysannerie un élément de stabilité des sociétés industrielles.

Les crises économiques déstabilisent le monde paysan. La baisse des prix agricoles du fait de la concurrence des pays neufs (Amérique, Australie) à la fin du 19e siècle, puis leur effondrement pendant la dépression des années 1930 portent de rudes coups aux paysans malgré le rempart des protections douanières. Les plus fragiles sont expropriés, notamment aux Etats-Unis, tandis que la grande majorité des paysans s’enfonce dans la pauvreté. L’Etat intervient pour leur venir en aide.

bon voilà ce ke j ai pu trouver mais bon il faut developper toi

j espere ke c pa tro tard A+ bon courage

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  • 4 semaines plus tard...

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