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Micheline

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    Micheline a reçu une réaction de isa2416 dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
    Si votre professeur vous reproche de manquer de méthode, gardez près de vous les notes copiées d'un site universitaire, lorsque vous préparez votre devoir.
    http://www.ifac.univ-nantes.fr/IMG/pdf/methodologie_de_la_dissertation.pdf
    La consultation du site d'un professeur peut vous aider: philolog
     
    et rappel de ce conseil
    Un truc pour problématiser en philo : « vraiment » et « au contraire »
    Publié le mai 15, 2007 par François Jourde La dissertation de philosophie n’est pas la réponse directe à la question posée par le sujet, mais la réflexion sur le problème ouvert par cette question.
    Autrement dit, une dissertation de philosophie pose (introduction), traite (développement) et tente de résoudre (conclusion) un problème philosophique.
    La difficulté est alors de transformer le sujet (question posée) en un problème philosophique.
    Je vous propose un « truc ».
     
    1) Introduisez l’adverbe « vraiment » dans la question.
    2) En utilisant « au contraire« , formulez une thèse opposée ou différente.
    3) Reformulez le problème.
    Exemple 1 :
    Sujet (bac) : L’ignorance est-elle parfois un bien ? Ajout de l’adverbe : L’ignorance est-elle vraiment parfois un bien ? Fomulation de l’opposition : L’ignorance n’est-elle pas au contrairetoujours un mal ? Reformulation du problème : Autrement dit, l’ignorance (ne pas connaître la vérité) peut-elle être un bien (une chose juste et désirable), ou est-ce au contraire toujours un mal ? L’ignorance peut-elle vraiment parfois être désirée, ou doit-elle toujours être pourchassée ? Exemple 2 :
    Sujet (bac) : La tradition est-elle la soumission à un passé révolu ? Ajout de l’adverbe : La tradition est-elle vraiment la soumission à un passé révolu ? Fomulation de l’opposition : La tradition n’est-elle pas au contraireun autre rapport au passé ? N’est-elle pas au contraire une liberté ? Reformulation qui pose le problème : Autrement dit, la tradition (la transmission et la répétition des pratiques et des pensées de nos ancêtres) est-elle vraiment la soumission à un temps ne correspondant plus à notre présent ? la tradition n’est-elle pas au contraire une forme de liberté ? La perpétuation du passé ne permet-elle pas de mieux vivre le présent ? Exemple 3 :
    Sujet (bac) : La persuasion est-elle l’ennemie de la raison ? Ajout de l’adverbe : La persuasion est-elle vraiment l’ennemie de la raison ? Fomulation de l’opposition : La persuasion n’est-elle pas au contrairel’alliée de la raison ? Reformulation qui pose le problème : Autrement dit, le fait de provoquer un sentiment de certitude est-il opposé à l’exercice de la pensée rationnelle ? Il y a sans doute de bonnes raisons de le penser. Mais n’y a-t-il pas aussi de bonnes raisons d’affirmer que la persuasion peut être rationnelle ? voir également le message complété par Liu:France culture révisions bac philo
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    Micheline a reçu une réaction de xDarkbloom dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
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    http://www.ifac.univ-nantes.fr/IMG/pdf/methodologie_de_la_dissertation.pdf
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    et rappel de ce conseil
    Un truc pour problématiser en philo : « vraiment » et « au contraire »
    Publié le mai 15, 2007 par François Jourde La dissertation de philosophie n’est pas la réponse directe à la question posée par le sujet, mais la réflexion sur le problème ouvert par cette question.
    Autrement dit, une dissertation de philosophie pose (introduction), traite (développement) et tente de résoudre (conclusion) un problème philosophique.
    La difficulté est alors de transformer le sujet (question posée) en un problème philosophique.
    Je vous propose un « truc ».
     
    1) Introduisez l’adverbe « vraiment » dans la question.
    2) En utilisant « au contraire« , formulez une thèse opposée ou différente.
    3) Reformulez le problème.
    Exemple 1 :
    Sujet (bac) : L’ignorance est-elle parfois un bien ? Ajout de l’adverbe : L’ignorance est-elle vraiment parfois un bien ? Fomulation de l’opposition : L’ignorance n’est-elle pas au contrairetoujours un mal ? Reformulation du problème : Autrement dit, l’ignorance (ne pas connaître la vérité) peut-elle être un bien (une chose juste et désirable), ou est-ce au contraire toujours un mal ? L’ignorance peut-elle vraiment parfois être désirée, ou doit-elle toujours être pourchassée ? Exemple 2 :
    Sujet (bac) : La tradition est-elle la soumission à un passé révolu ? Ajout de l’adverbe : La tradition est-elle vraiment la soumission à un passé révolu ? Fomulation de l’opposition : La tradition n’est-elle pas au contraireun autre rapport au passé ? N’est-elle pas au contraire une liberté ? Reformulation qui pose le problème : Autrement dit, la tradition (la transmission et la répétition des pratiques et des pensées de nos ancêtres) est-elle vraiment la soumission à un temps ne correspondant plus à notre présent ? la tradition n’est-elle pas au contraire une forme de liberté ? La perpétuation du passé ne permet-elle pas de mieux vivre le présent ? Exemple 3 :
    Sujet (bac) : La persuasion est-elle l’ennemie de la raison ? Ajout de l’adverbe : La persuasion est-elle vraiment l’ennemie de la raison ? Fomulation de l’opposition : La persuasion n’est-elle pas au contrairel’alliée de la raison ? Reformulation qui pose le problème : Autrement dit, le fait de provoquer un sentiment de certitude est-il opposé à l’exercice de la pensée rationnelle ? Il y a sans doute de bonnes raisons de le penser. Mais n’y a-t-il pas aussi de bonnes raisons d’affirmer que la persuasion peut être rationnelle ? voir également le message complété par Liu:France culture révisions bac philo
  3. Merci !
    Micheline a réagi à Calliclès dans Dissertation TES « Peut-on se connaître soi meme »   
    Un argument est:
    - soit un exemple, mais il faut l'utiliser comme une simple illustration de l'idée que tu viens d'expliquer, et dire pourquoi cet exemple est généralisable et n'est pas qu'un simple cas particulier.
    - soit une démonstration logique.
    Un argument n'est pas:
    - Une citation d'auteur (ce serait un argument d'autorité, donc invalide: ce n'est pas parce que "Kant a dit..." que c'est vrai et que ça te dispense d'expliciter pourquoi Kant le dit, la philosophie n'est pas une religion et les auteurs ne sont pas des prophètes qu'on peut citer n'importe comment pour dire n'importe quoi).
    - Une simple répétition de ton idée (lapalissade: j'ai raison, parce que j'ai expliqué que j'avais raison).
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    Micheline a reçu une réaction de Am@ndine dans Dissertation TES « Peut-on se connaître soi meme »   
    -en faisant office de médiateur entre moi et moi-même (erreur de frappe)
    Sartre écrit  dans L 'Etre et le Néant :  autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même .
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    Micheline a réagi à Am@ndine dans Dissertation TES « Peut-on se connaître soi meme »   
    Coté exemple puisse que c'est ce qui te manque. 
    Pour l'insconscient : l'exemple c'est le rêve (le rêve c'est l'occasion pour l'inconscient de se manifester et souvent on ne se souvient plus de ses rêves, ils retournent dans l'inconscient) 
    Autre exemple de l'activité de l'inconscient : les lapsus (dire un mot que l'on ne voulait pas dire)
    Pour la barrière de l'EGO, tu peux prendre l'exemple des troubles alimentaires qui faussent l'image de soi tels que l'anorexie : la personne se pense et se voit grosse (vision subjective) alors qu'objectivement son indice de masse corporel est dangereusement bas.
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    Micheline a réagi à Am@ndine dans Platon,Gorgias rhétorique   
    On peut se dire qu'être réfuté c'est a priori une mauvaise chose, c'est être remis en cause et cela peut être blessant de s'entendre dire que l'on a tort. Mais pour Platon, c'est une chance, c'est quelque chose de positif. Etre réfuté, c'est être détromper (littéralement, être sortie de l'erreur, de l'ignorance) être réfuté par autrui me permet de m'instruire, d'avancer vers la vérité. C'est sortir de la caverne. (Je ne sais pas si ton enseignant a mentionné en cours cette allégorie)
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    Micheline a reçu une réaction de Am@ndine dans Platon,Gorgias rhétorique   
    Socrate dit  avoir plaisir à être réfuté et son but dans une discussion n’est pas  d’imposer son point de vue,  d’avoir raison de son adversaire dans une joute verbale , mais de chercher la vérité.
    Et plus encore, dans une discussion, il vaudrait mieux pour soi être réfuté, car ceci signifierait qu’on a appris quelque chose, que de réfuter son interlocuteur.
     
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    Micheline a réagi à Am@ndine dans Platon,Gorgias rhétorique   
    Platon dénonce l'incapacité des personnes à discuter c'est-à-dire à avoir une véritable conversation c'est-à-dire à se parler dans le but moralement louable de s'instruire mutuellement. La plupart des personnes au lieu de discuter se disputent. Ce qui distigue la conversation de la dispute c'est la finalité de cette dernière : la personne vise à avoir raison et ne donne en fait aucun crédit aux paroles/arguments d'autrui. C'est un dialogue qui devient vite un dialogue de sourd et un dialogue violent. 
    Platon hésite à poursuivre  avec Gorgias car il ignore qu'elle est sa conception du dialogue. Il ignore si l'intention de Giorgias est d'avoir raison à tout prix ou bien de s'instruire par la conversation. Ici s'oppose l'attitude du sophiste (qui par le dialogue veut le pouvoir; incarnée par Gorgias) et celle du philosophe (portée par Platon qui par le dialogue cherche la vérité).
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    Micheline a reçu une réaction de solene2019 dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
    Si votre professeur vous reproche de manquer de méthode, gardez près de vous les notes copiées d'un site universitaire, lorsque vous préparez votre devoir.
    http://www.ifac.univ-nantes.fr/IMG/pdf/methodologie_de_la_dissertation.pdf
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    et rappel de ce conseil
    Un truc pour problématiser en philo : « vraiment » et « au contraire »
    Publié le mai 15, 2007 par François Jourde La dissertation de philosophie n’est pas la réponse directe à la question posée par le sujet, mais la réflexion sur le problème ouvert par cette question.
    Autrement dit, une dissertation de philosophie pose (introduction), traite (développement) et tente de résoudre (conclusion) un problème philosophique.
    La difficulté est alors de transformer le sujet (question posée) en un problème philosophique.
    Je vous propose un « truc ».
     
    1) Introduisez l’adverbe « vraiment » dans la question.
    2) En utilisant « au contraire« , formulez une thèse opposée ou différente.
    3) Reformulez le problème.
    Exemple 1 :
    Sujet (bac) : L’ignorance est-elle parfois un bien ? Ajout de l’adverbe : L’ignorance est-elle vraiment parfois un bien ? Fomulation de l’opposition : L’ignorance n’est-elle pas au contrairetoujours un mal ? Reformulation du problème : Autrement dit, l’ignorance (ne pas connaître la vérité) peut-elle être un bien (une chose juste et désirable), ou est-ce au contraire toujours un mal ? L’ignorance peut-elle vraiment parfois être désirée, ou doit-elle toujours être pourchassée ? Exemple 2 :
    Sujet (bac) : La tradition est-elle la soumission à un passé révolu ? Ajout de l’adverbe : La tradition est-elle vraiment la soumission à un passé révolu ? Fomulation de l’opposition : La tradition n’est-elle pas au contraireun autre rapport au passé ? N’est-elle pas au contraire une liberté ? Reformulation qui pose le problème : Autrement dit, la tradition (la transmission et la répétition des pratiques et des pensées de nos ancêtres) est-elle vraiment la soumission à un temps ne correspondant plus à notre présent ? la tradition n’est-elle pas au contraire une forme de liberté ? La perpétuation du passé ne permet-elle pas de mieux vivre le présent ? Exemple 3 :
    Sujet (bac) : La persuasion est-elle l’ennemie de la raison ? Ajout de l’adverbe : La persuasion est-elle vraiment l’ennemie de la raison ? Fomulation de l’opposition : La persuasion n’est-elle pas au contrairel’alliée de la raison ? Reformulation qui pose le problème : Autrement dit, le fait de provoquer un sentiment de certitude est-il opposé à l’exercice de la pensée rationnelle ? Il y a sans doute de bonnes raisons de le penser. Mais n’y a-t-il pas aussi de bonnes raisons d’affirmer que la persuasion peut être rationnelle ? voir également le message complété par Liu:France culture révisions bac philo
  10. J'aime
    Micheline a reçu une réaction de Liu dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
    philo sur youtube (,en plus des vidéos de Monsieur Phi) https://education.francetv.fr/matiere/philosophie/terminale/dossier/revisions-du-bac-philosophie
     
  11. J'aime
    Micheline a réagi à Liu dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
    Vidéo de méthodologie : comment faire une introduction en philosophie ? 
     
  12. J'aime
    Micheline a réagi à Liu dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
    Dernière vidéo méthodologique : construire un plan : 
     
     
  13. J'aime
    Micheline a réagi à Liu dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
    Vidéo méthodologique : comment traiter une question de dissertation commençant par pourquoi...
     
  14. J'aime
    Micheline a réagi à Filousophe dans j'ai un problème avec la correction de mon devoir   
    Voici pour vous permettre de mieux juger votre copie, un corrigé de l'introduction du problème et de l'argumentation, ainsi qu'une présentation des démarches de l'opinion et de Hegel pour vous permettre de mieux comprendre le texte.
    Tout homme a des idées, ou plus exactement se fait des idées sur le monde, la société et surtout lui - même. Face à l’opinion, la tâche du philosophe est de l’analyser, de lui donner son sens commun, mais aussi de la corriger, voire éventuellement de dénoncer ses effets pervers ou ses conséquences dangereuses et de lui donner un sens philosophique. Ainsi quels sens peut-on donner à l’expression : c’est plus fort que moi » utilisée par l'opinion pour justifier sa passivité face à des aléas, circonstances ou déterminations diverses? Il faut savoir si , comme le croit l'opinion, l’homme a en lui des sources d’aliénation si puissantes qu’elles le dépossèdent de sa liberté ou si au contraire, comme le soutient Hegel, il possède un pouvoir de maîtrise lui permettant de garder sa liberté et l'entière responsabilité de ses actes. L’enjeu est d’importance car il s’agit rien moins que de la liberté de l’homme et de sa responsabilité morale.
    *
     
    L’objectif que poursuit Hegel dans ce texte est de corriger une opinion en remettant en cause la vision qu’elle se fait de l’homme. Elle le définit comme être passif, soumis à des forces externes ou internes. Il y substitue sa propre thèse qui constitue l’idée maîtresse du texte : l’homme en tant que raison a toute liberté d’acquiescer à tel mobile ou de refuser telle circonstance, de les assumer ou non. Cette thèse affirme ainsi le pouvoir et la volonté de l’homme et par là sa liberté et son entière responsabilité de ses actes.. Le texte fonctionne sur une série d’oppositions conceptuelles entre l’idée que le sens commun se fait de l’homme, un être passif, effet de causes externes ou internes, aliéné et non-libre et ce qu’est en réalité l’homme, un être actif, cause de soi, libre.
    Dans sa démarche d’analyse critique d’une opinion courante, Hegel mène par un raisonnement inductif à sa conclusion , qui constitue sa thèse. Hegel commence par énoncer l’opinion qu’il va corriger, en affirmant nettement son statut d’opinion. Il la radicalise en élucidant ses postulats et il amorce sa réfutation en introduisant une objection. Il la pousse dans ses conséquences en la transformant en thèse philosophique, en énonçant ses présupposés. Il réfute ce fondement philosophique de l’opinion en y substituant sa thèse. Il démontre ainsi l’erreur de l’opinion, sa méconnaissance du moi. Elle oublie la capacité réflexive de l’homme. Il démasque sa fonction justificative : elle sert d’alibi pour excuser nos démissions. On peut ramener le raisonnement de Hegel à un raisonnement en trois propositions : On croit que l’homme est passif, soumis à la force des choses ou le jouet de ses pulsions. Or en réalité il est aussi et surtout actif. La nécessité, externe ou interne ne joue pas un rôle déterminant. Donc l’homme est libre, sa conduite ne dépend que de lui.
    Notre conduite, nos actes ne dépendent que de nous-mêmes et non des circonstances qui nous entourent. Le vouloir de l’homme est parfaitement libre. Hegel rejette la force des choses, tout appel à une simple relation de causalité. L’homme est un être capable de réflexion et les circonstances et les mobiles ne font que refléter notre vouloir. Le caractère actif du vouloir. La nécessité des choses ne joue pas un rôle déterminant, la conduite de l’homme ne dépend que de lui.
     
    Dans le texte de Hegel, c’est un discours du moi sur lui-même, l’image de soi que le sens commun se donne à lui-même et donne aux autres L’opinion saisit une part de la réalité. Elle est consciente que des déterminations internes (mobiles, pulsions, entraînements affectifs) ou externes (circonstances, la force des choses) peuvent constituer des obstacles à l’action libre. Mais elle surestime l’importance de ces éléments et méconnaît les pouvoirs dont dispose l’homme. L’opinion survalorise l’affectivité au détriment de la raison, le monde extérieur au détriment de la puissance du moi. Elle méconnaît le rôle du jugement qui permet d’acquiescer ou de refuser, le rôle de la volonté. On se croit déterminé, alors qu’en fait on est libre. On croît être un simple vivant parmi les vivants, soumis à la nature. En réalité l’homme est toujours actif. C’est lui qui donne sens, qui détermine ce que les mobiles, circonstances feront de lui, le pouvoir qu’ils auront sur lui.Il y a dans l'opinion une méconnaissance de soi, une méconnaissance du monde, du rôle des déterminations sur l’être humain.
    MOI                                                          MONDE
    Trop d’importance accordée aux mobiles                Trop d’importance accordée aux
    affectifs, ignorance du rôle de l’activité                  déterminations externes : évènements,
    intellectuelle, du jugement, de la conscience,            circonstances
    de la volonté, de l’essence de l’homme :
    il est réflexion.
     
    Démarches du philosophe
    Hegel va analyser ce discours de l’opinion sur la prétendue dépendance de l’homme et d’abord il va radicaliser l’opinion, la transformer en thèse philosophique en dégageant ce qu’elle implique. Il remet en cause le principe sur lequel elle repose. L’opinion ne prend pas en cause l’activité du jugement et le rôle de la volonté dans la prise en charge des déterminations internes ou externes par le moi. Hegel énonce les présupposés philosophiques de l’opinion et les réfute en précisant l’idée de causalité il va problématiser l’opinion en montrant son ignorance de l’essence de l’homme : l’homme par essence est un être qui possède la réflexion. De ce fait il peut surmonter les obstacles. L’homme de sens commun s’affiche comme être faible. Il prétend qu’il a été entraîné. Ne faut-il pas voir là de la mauvaise foi ? Elle présente le moi comme un être faible, irresponsable, balloté par des forces plus fortes que lui, une victime des emportements ou des circonstances. « Cela n’est pas de ma faute, c’est plus fort que moi, je n’ai pas pu m’en empêcher… » Hegel va dénoncer cette auto-illusion et démontrer qu’en croyant se disculper, qu’en se présentant comme un être faible, dépendant, l’homme en fait se cherche des alibis, il cherche à se justifier et à fuir ses responsabilités. Hegel substitue alors sa thèse philosophique à l’opinion en affirmant le pouvoir de l’homme et par là sa responsabilité pleine et entière. C’est l’homme et lui seul qui accorde aux déterminations le pouvoir qu’elles auront sur lui. Ainsi celui qui se croit faible est en réalité fort. L’opinion ne saisit que ce qui est manifeste, ce qui se passe dans l’instant. Elle ignore la personne dans sa dimension réflexive et volontaire, elle exagère l’importance de la sensibilité à laquelle elle réduit trop souvent le moi. Le philosophe lui, sait. Il est capable d’analyser la réalité, de reconnaître l’essence de l’homme.
  15. J'aime
    Micheline a réagi à Filousophe dans j'ai un problème avec la correction de mon devoir   
    Voyons maintenant la présentation de l'argumentation. C'est la un point positif de votre travail, vous essayez de respecter la démarche: présentation du problème et de l'intérêt philosophique, puis présentation de l'étude ordonnée.
    « L'argumentation est structurée en deux étapes. Dans une première partie, il ( qui? Utilisation imprécise du pronom) montre (verbe flou, un philosophe démontre) que la volonté de l'homme est déterminée par les circonstances. Dans une seconde partie, il cherche ( terme qui rend imprécise ses idées) à établir que les circonstances ont un effet sur l'homme s'il leur accorde de l'importance. »( présentation trop vague qui ne restitue pas l'idée forte de Hegel, la liberté de l'homme face aux déterminations tant externes qu'internes.)
    Cette présentation est imprécise et vague. Elle ignore la démarche essentielle de Hegel et par là le problème.Vous n'avez pas lu avec précision la première phrase du texte. Vous devez être comme un artisan qui vient rendre visite à l'atelier d'un autre artisan. Vous le trouvez en plein travail, mais comme vous exercez le même métier, vous savez ce qu'il fait, ce qu'il a fait précédemment et ce qu'il va faire ensuite.Ainsi vous entrez dans l'atelier de Hegel, un penseur comme vous et vous le voyez faire. Immédiatement vous devez identifier sa pratique et en raisonnant savoir ce qu'il va faire. " On dit volontiers..."ces trois mots suffisent pour identifier la démarche du philosophe: c'est la démarche philosophique d'analyse critique d'une opinion courante reconnaissable à cette structure: première phrase renvoyant à l'opinion:" on dit que...on soutient volontiers...on croit que..., puis à la deuxième ou troisième phrase un terme introduisant la correction :"Mais en réalité, mais en vérité" Vous n'avez pas identifié le double discours du texte: le discours de l'opinion, on croit que..., et le discours du philosophe:" mais en réalité..." et par là le problème opposant deux réponses contradictoires: La volonté de l'homme est-elle soumise passivement à des déterminations tant externes qu'internes comme le croit l'opinion ou bien au contraire, comme le soutient Hegel, sa volonté lui permet d'affirmer sa liberté et la responsabilité de ses actes.Voila le problème posé, poser une question n'est pas poser un problème.
    Face à l'opinion courante, que fait un philosophe?
    d'abord il expose l'opinion, identifiée comme telle: voici ce que dit l'opinion.
    Ensuite il la corrige: voici en quoi elle est erronée, le philosophe peut mettre en évidence le mécanisme de l'erreur, démontrer ses conséquences théoriques ou pratiques négatives, il peut en faire une analyse fonctionnelle: l'opinion est erronée, mais elle a une fonction, un usage.
    Enfin le philosophe doit établir la réalité: voici ce qui doit être dit.
  16. J'aime
    Micheline a réagi à Denis CAMUS dans Aide!! Ds philo travaille et technique   
    A Chachiuuu,
     Si tu ne veux pas recopier tout le deuxième texte, va sur gogole et cherche :
    marshall sahlins âge de pierre âge d'abondance
    1er lien
    Tu fais ensuite un montage des pages obtenues (puisqu'on ne peut pas y faire un copié-collé) et tu nous le met ici.
    J'ai la flemme de le faire à ta place.
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