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Mimiha

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  1. Bonjour, je suis élève de terminale s et j'avais à faire une explication de texte. Je l'ai faite et je ne demande qu'une corrections de ce que j'a fait, avec quelques avis de ce que j'ai fait. Voici mon devoir: v Ce texte a étudié est u extrait de discours de Jean-Paul Sartre qui s'intitule "l'existentialisme est un humanisme". Dans cette extrait, Sartre évoque la question de la nature humaine et tire l'une des conséquences essentielles de la thèse selon laquelle "l'existence précède l'essence". Dans ce texte, on pourrait se demander si l'on peut échapper à sa liberté? Pour Sartre, on ne peut y échapper car l'existence précède l'essence. Ce texte est composée en trois parties que nous allons étudié. Premièrement, la liberté est considéré comme un délaissement. Dans un second temps, l'homme est libre si l'existence précède l'essence, c'est-à-dire qu'il n'y a plus de nature humaine, plus de Dieu, plus d'excuses. Enfin, l'homme est condamné à être libre. Cette condamnation à la liberté est invention de l'homme par l'homme. Le début du texte fait référence à un auteur russe nommé Dostoïevski, un auteur qui met la question d'angoisse du libre- arbitre et de l'existence de l'homme au cœur de ses romans. Dans ce discours, "D. avait écrit: si Dieu n'existait pas, tout serait permis". C'est le point de départ de l'existentialisme pour Sartre. Ici, le philosophe fait référence à un existentialisme athée car Dieu n'existe pas. Karl Marx disait "La religion est l'opium du peuple"(expliquer cette situation) L'athéisme, selon Marx, permet l'affirmation de la liberté humaine. Ce qui en soi n'a pas de raison d'être rendrait toute croyance en un être suprême, en Dieu impossible, ce que l'on appelle une éventualité absolue. En effet, l'homme décide de ses actes, sans Dieu. Si nulle divinité n'a crée l'Homme: tout devient permis. Sartre dit " si Dieu n'existe pas , et par conséquent l'homme est délaissé". Le fait que Dieu n'existe pas, cela rend l'homme responsable de ces choix. La religion est cependant vue comme une "barrière" à la liberté. Le délaissement rend l'homme libre. Plus de religion qui nous contrôle, on n'est totalement libre de nos choix, responsable de nous-même. Ce délaissement renvoie à un concept que Sartre appelle l'angoisse, qui est rattaché au fait que quand nous agissons, nous savons que nous sommes seuls à pouvoir décider si on agit ou pas. Si je suis délaissée, c'est que je dois choisir par moi-même. Nous sommes maitre de nous-même et maitre de notre conscience. L'homme est donc à ce moment placé dans l'absurde en montrant que l'existence est une succession de choix libres et responsables. Ensuite, la phrase "l'existence précède l'essence " est une évidence pour les existentialistes, car Sartre affirme que l'homme, étant l'être pour-soi, se crée lui-même à travers ses actes et ses choix(construire librement sa figure), l'homme est totalement libre. L'homme devient transcendant au monde, libre, responsable de lui-même et sans essence déterminée. L'homme libre fait autorité de lui-même. L'homme n'existe que comme projet. Pour l'existentialiste, l'homme a ceci de particulier que son "existence précède l'essence", ce qui signifie que l'homme existe d'abord et se définit par la suite. Exister consiste alors à se choisir, à être libre en dépassant ce qui pourrait être la définition de son essence. L'homme est un être toujours en projet dans la mesure où il ne coïncide pas avec ce qu'il croit être. Ainsi, l'homme n'est pas libre, mais en cours de libération. L'homme a cependant une responsabilité absolue. Renoncer à ce développement de soi en s'identifiant à ce que l'n croit être et c'est ce que Sartre appelle la mauvaise foi, cela consiste à faire telle ou telle chose parce que l'on est ainsi. Or seule la liberté possible est de reconnaître que l'on a toujours le choix de faire autrement: on "est condamné à être libre". La lâcheté n'a pas d'excuse. Cette conception de la liberté est très morale car elle engage une responsabilité absolue. L'auteur marque la responsabilité et la liberté comme point de départ de l'existentialisme (l1à 4). Il expose ainsi deux raisons pour justifier cette thèse (l 4 à 12). D'abord, l'homme est établie selon cette phrase l'existence précède l'essence"", c'est à dire que l'homme devient ce qu'il se fait. Puis, Dieu n'exista pas, il n'a pas de principe susceptible de guider l'homme en lui communiquant des valeurs sur lesquelles l'homme pourrait se reposer de sa responsabilité. "Nous n'avons ni devant nous, ni derrière nous, dans le domaines lumineux des valeurs, des justifications ou des excuses", l'essence est une raison que l'on donne pour se disculper, pour chercher la facilité. Mias pour Sartre, l'homme ne peut pas en trouver, car il n'y a pas de nature humaine donnée (l5) qui pourrait le couvrir. Pour ce qui se cachent derrière un déterminisme quelconque (l6), Sartre les désigne comme des personnes de mauvaise foi, car s'il n'y a pas de Dieu, il n'y a pas de nature humaine déterminée qui nous dirait comment agir car "l'existence précède l'essence" (l4). Cette phrase est le premier principe de la philosophie existentialiste qui s'oppose à la philosophie existentialiste qui pense que l'on est avant d'exister. L'homme doit se faire tout au long de son existence à travers ses actes et ses choix. "Nous sommes seuls sans excuses" signifie que l'homme n'est soumis à aucunes forces extérieurs à part sa nature (soumis à des nécessités biologiques, physiologiques, génétiques..), comment affirmer qu'il est libre. Nous constatons que l'homme ne réduit pas sa nature à un instinct, mais va transformer cette nature en un univers proprement humain, cela étant rendu possible par la conscience, et la capacité qu'ont notre imagination et notre volonté de tirer des leçons du passé et d'anticiper l'avenir dans la réalisation de projets. C'est cela que l'on appelle Liberté. Comme le souligne Sartre, la liberté s'engage toujours dans une situation donnée, qu'elle n'a pas initialement choisie mais à laquelle elle donne un sens. Cette condamnation à la liberté est invention de l'homme par l'homme. "L'homme est condamné à être libre", c'est à dire que l'homme ne peut reculer devant le choix. Refuser de choisir, c'est encore choisir. "L'homme est responsable de tout ce qu'il fait", il répond de tout devant tous: cette responsabilité est illimitée. "L'existentialiste ne croit pas à la puissance de la passion", elle cesse ici de désigner cette "inclination que la raison du sujet ne peut maitriser, infirmité contractée"(Kant) pour apparaître comme un faire libre. Cette passion est "dévastateur qui conduit fatalement l'homme à certains actes, et qui, par conséquent, est une excuse. Il pense que l'homme est responsable de sa passion" . L'homme est maitre de soi même , il fait ce qu'il veut car Dieu n'existe pas mais il est condamné à être libre. C'est pour cela que Sartre "pense donc que l'homme, sans aucun appui et sans aucun secours, est condamné à chaque instant à inventer l'homme".
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