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<h3 class="maintitle">Alphonse Allais</h3>

Alphonse Allais est né le 20 octobre 1854 dans la pharmacie paternelle, située 6 place de la grande fontaine à Honfleur (aujourd'hui pharmacie du Passocéan, place Hamelin). Le même jour qu'Arthur Raimbaud qu'il ne rencontra jamais et l'éclairage au gaz: Est ce là une raison pour avoir de brillantes idées ? Très vite il manifeste un goût pour la farce et la blague. Au collège de Honfleur pendant son adolescence, il entraîne ses camarades dans la préparation de farces dont les professeurs font les frais (la chahutorium automaticum). “En ma qualité de fils de pharmacien, je gorgeais mes camarades d'un tas de cochonneries: Des pâtes pectorales, des dattes”. Il apporte des seringues en verre et des suspensoirs aussitôt transformés en fronde. Un jour il prépare des “biscuits à la scamonnée”, purgatif puissant et presque instantané, qu'il distribue à ses petits camarades de classe. Le résultat ne se fit pas attendre. (Dans Loufoquerie. Vive la vie).

A 17 ans reçu bachelier des sciences, Allais devient stagiaire à la pharmacie paternelle. C'est d'ailleurs dans le laboratoire paternel qu'il fit ses premiers essais de photographies en couleurs. Plus tard Allais rencontra Charles Cros et travailla avec lui.

Mais ses expériences de stagiaire étaient nombreuses et peu du goût de son père. “essais de nouvelles teintures” sur les torchons de la pharmacie et surtout sur les cheveux des clients, dispensassions de faux médicaments ou conseils farfelus.

Son père fut obligé de se séparer de lui et l'envoya comme stagiaire dans une pharmacie à Paris. Là il rencontra des chansonniers, des artistes et commença à écrire ses nouvelles dans la presse et les cabarets Monmartrois. Il “oublia” de se présenter à son cinquième examen de pharmacien.

Adulte, il revenait souvent à Honfleur où il écrivait à la terrasse du “café de Paris”, prés de la pharmacie paternelle. Honfleur qu'il aimait beaucoup et “pourtant il y fait bien chaud en été, pour une aussi petite ville”.

Aujourd'hui, peut-être qu'un bacille hilarant infeste les murs depuis Alphonse Allais. La “Pharmacie du Passocéan” pour perpétuer la tradition de l'humour et donner une ambiance particulière, présente dans ses vitrines les inventions d'Alphonse Allais et autres médicaments n'engendrant pas la mélancolie…

” La blague est la seule arme à employer contre la solennité imbécile d'un tas de messieurs qui voudraient nous faire prendre leurs baudruches soufflées pour des blocs de marbres. Quant aux graves patauds qui n'aiment pas la blague, ils me rappellent un cul de jatte que j'ai rencontré l'autre jour. Ce pauvre bout d'homme haussait les épaules en voyant des cyclistes”. Alphonse Allais.

Ses oeuvres

Monologues

  • 1887 - La Nuit blanche d’un hussard rouge
  • 1888 - Une idée lumineuse
  • 1889 - Un mécontent
  • 1890 - Le Pauvre Bougre et le bon génie

Anthologie
  • 1897 - L’Arroseur
  • 1900 - En ribouldinguant

Autres oeuvres

  • 1891 - À se tordre, histoires chatnoiresques
  • 1892 - Vive la vie !
  • 1893 - Pas de bile !
  • 1893 - Le Parapluie de l'escouade
  • 1894 - Rose et vert pomme
  • 1895 - Deux et deux font cinq
  • 1896 - On n’est pas des bœufs
  • 1897 - Le Bec en l’air
  • 1897 - Album primo-avrilesque
  • 1898 - Amours, délices et orgues
  • 1899 - Pour cause de fin de bail
  • 1899 - L’Affaire Blaireau
  • 1900 - Ne nous frappons pas
  • 1907 - En ribouldinguantLe Captain Cap, ses aventures, ses idées, ses breuvages.
  • En ribouldinguant
  • Complainte amoureuse
  • Le châtiment de la cuisson appliqué aux imposteurs
  • Nous nous étalons
  • Rimes riches à l'oeil

Œuvres posthumes
  • 1912 - Le Boomerang, ou Rien n’est mal qui finit bien
  • 1921 - À l’œil

Citations

« Si je travaille, c’est dans le but unique de subvenir à mes débauches… »

«Si le nez de Cléopâtre avait été moins long, sa face, à elle, aurait été changé, bien avant celle du monde.»

«Toutes les fois qu’on a l’occasion de réaliser une métaphore, doit-on hésiter un seul instant ?» Extrait de “Deux et deux font cinq”

«Les chiens sont, en tant qu'espèce, éminemment méprisables, aussi bien pour l'écoeurante banalité de leur affection que pour leur extraordinaire faculté de caporalisation.» Extrait de “Le chien gaffeur”

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